DE PARIS à PEKIN  EN  TRAIN

Papa ne plaisante pas,

Quand papa nous a dit que nous allions prendre le train de la maison pour aller à Pékin, je l’ai regardé deux fois ; je croyais qu’il plaisantait car la Chine me semblait si loin de nous avec des gens si différents de nous.

Ha j’oubliais de préciser, la maison, c’est à Conflans Sainte Honorine, une ville près de Paris, en banlieue comme on dit. Plus précisément, c’est un appartement qui se trouve sur les quais de la Seine. Par les fenêtres, je regarde souvent les péniches passer ; elles m’ont toujours donné envie de voyager, de partir.

 

Nous, ce sont mes sœurs et moi, et mon père bien sur.  Mes sœurs, ce sont Sarah et Tarah, des vraies jumelles, elles ont bientôt 14 ans et c’est dur dur pour moi, parce que je n’ai pas encore 10 ans. Papa dit qu’elles commencent tôt leur crise d’adolescence et que c’est ça qui fait qu’elles sont vraiment pénibles.

Mon prénom à Moi c’est Malik, parce que ma mère Horia, elle est Kabyle et mon nom comme mes sœurs est Barbier. Mes sœurs, elles, sont métis africaines parce que mon père les a eu avec Sylvie, qu’il avait rencontrée en traversant l’Afrique à moto.

 

Voilà, vous avez compris, mon papa, il est un peu spécial. Quand il avait mon âge, il voulait voyager et piloter et quand il est devenu grand, c’est ce qu’il a fait.

Pour gagner de l’argent, il est photographe, écrivain, réalisateur de film, conférencier, instructeur ULM.

Donc, quand mon papa me dit : l’été prochain, nous allons aller à Pékin en train, par le transsibérien, il vaut mieux que j’aille regarder mon globe. C’est donc ce que j’ai fait : j’ai trouvé Paris et en tournant de l’autre coté, j’ai trouvé Pékin. Entre, j’ai bien regardé, on peut y aller sans avoir à traverser la mer mais des pays immenses comme la Russie et la Mongolie. J’ai retrouvé le nom Sibérie, c’est là où passe ce train que nous allons prendre, c’est une région immense, toute verte de forêts sur le globe

De Paris à Moscou

Deux mois ont passé et nous voilà partis. Ce fut d’abord le RER jusqu’à Paris, puis à la gare du Nord, le TGV Thalys jusqu’à Cologne en Allemagne.

Quelques heures d’attente et nous prenons un train Russe qui nous amène à Moscou en passant par la Pologne et la Biélorussie.

Dedans les compartiments sont très étroits. Ils ont trois couchettes superposées, un lavabo et une petite armoire avec des verres. Nous restons deux nuits dans ce train.

 

Des fenêtres, nous regardons défiler des campagnes plates, des villes avec beaucoup de HLM et de grandes gares où nous nous arrêtons parfois.

Le contrôleur attaché à notre wagon est sympathique mais il ne parle pas un mot de français ni d’anglais.

Quant à l’écriture dans les trains russes, pas évident à lire non plus.  Papa passe des heures avec une méthode de russe, nous verrons bien le résultat !

A un moment du voyage, notre train s’est arrêté dans un hangar immense. Chaque wagon a été soulevé en l’air pendant que des ouvriers ont changé toutes les roues dessous. C’est parce que l’écartement des rails est plus large en Russie que chez nous.

Le matin du troisième jour, sous sommes arrivés à Moscou. Il faisait très beau et chaud aussi. Là une femme russe nous attendait pour nous amener dans son appartement où nous allions loger quelques jours. C’est comme les HLM de chez nous, un peu cassé de partout. C’est là qu’elle habite avec Ania sa fille qui a l’âge de mes sœurs. Moscou est une très grande ville, peut être même plus grande que Paris avec de grandes avenues où circulent des tramways et des voitures mais beaucoup moins que chez nous.

Au centre de Moscou, se trouve la place rouge. Elle est immense et les véhicules n’y sont pas autorisés. Sur son coté les hauts murs du Kremlin où siège le gouvernement russe et autrefois les tsars. Au pied des murs  le tombeau de Lénine, un des premiers dictateurs communiste de la Russie.

Tout au bout de la place se dresse l’église Saint Basile. Ses tours sont recouvertes de drôles de toits ronds, comme des chapeaux gonflés, qui sont peints de  couleurs vives. A l’intérieur, il y a des couloirs, des escaliers et beaucoup de petites salles avec des peintures dorées partout, et des russes qui font des prières. Sur le côté de la place rouge, au pied du mur du Kremlin, il y a comme à Paris la tombe du soldat inconnu et nous restons un peu pour voir la relève de la garde.

Pour visiter Moscou, nous prenons le métro comme à Paris. La différence c’est que les couloirs et les stations sont bien plus grandes et décorées. Comme à Paris, nous prenons aussi un bateau sur la Volga. C’est Ania qui nous guide le premier jour car il faut s’habituer et il y a peu de russes qui parlent français ou anglais pour nous aider. Papa commence à lire et prononcer quelques mots de russe mais ça ne suffit pas.

A Moscou, il y a beaucoup de grands immeubles un peu vieux mais le plus joli, ce sont les églises.

Un jour où les filles ne veulent pas sortir,  je vais avec papa en  métro visiter le palais du Kremlin. A l’intérieur, c’est grand comme une ville avec des rues. Le long d’un mur, sont entassés des centaines de canons. Sur chaque, il y a un nom français qui est gravé. Ils ont été pris à Napoléon il y a presque 200 ans, quand il a voulu envahir la Russie. Il se met à pleuvoir à torrent alors nous nous réfugions dans une église pour la visiter en attendant que la pluie s’arrête.

Jusqu’en Sibérie

Le dernier jour, nous faisons un grand repas dans la famille d’accueil. Le soir X qui s’est occupé de nos billets de train et de nous trouver des endroits où loger en Russie, nous emmène à la gare de Moscou où nous prenons le train pour Irkoutsk en Sibérie. Comme nous sommes au nord de la terre et que nous sommes fin juin, il n’y a presque plus de nuit. Par contre si nous venions fin décembre, ce serait le contraire, il n’y aurait presque pas de jour.

Nous cherchons notre wagon, montrons nos billets à la personne qui travaille dedans et nous installons. Cette fois-ci nous avons un compartiment de 4 lits pour nous. Ca va, c’est confortable. C’est là que nous allons rester pendant les trois jours et quatre nuits de voyage pour arriver à Irkoutsk. Le train part à minuit et nous nous endormons. Au réveil, je regarde les paysages défiler par la fenêtre. Cela ressemble à la France. Autour des villes, ce n’est pas très joli, il y a des grosses usines, toutes cassées. Dans chaque grande ville, le train s’arrête, quelquefois 2 minutes, quelquefois une heure. Nous regardons sur les horaires qui sont affichés au milieu du wagon et nous demandons par signe à la dame qui travaille dans notre wagon si on peut sortir. Quand c’est très court, elle ne laisse pas les gens descendre. J’aime bien descendre du train dans les gares, ça permet de prendre l’air. Il y a des trains qui arrivent d’autres qui partent. Je regarde les énormes locomotives manœuvrer. Et puis dans les gares, il y a beaucoup d’animation car dès qu’un train arrive, le quai où il s’arrête se transforme souvent en marché. Toutes sortes de personnes, dont de vieilles femmes qu’on appellent des babouchkas, proposent les fruits et légumes qu’ils font pousser, des beignets sucrés ou salés, des boissons, toute sorte de choses.

Lors d’un arrêt, on achète un poulet qui a été grillé aplati en un seul grand morceau. A chaque gare, ce sont des choses différentes qui sont vendues surtout les fruits et légumes. Papa aime aussi descendre pour filmer et photographier car comme il y a l’air conditionné dans le train, on ne peut pas ouvrir les fenêtres pour faire des photos et filmer.

Le train continue son voyage.

Maintenant je vais vous emmener le visiter : nous sommes dans un wagon de 2 ème classe. Il comporte une dizaine de cabines de 4 couchettes. D’un coté, il y a une cabine en plus pour la personne qui travaille dans le wagon. Elle doit s’occuper des passagers du wagon. Comme elle ne parle pas ni anglais, ni français, on essaye de comprendre par gestes. Elle a une petite boutique pour vendre des boissons et des biscuits. Elle passe le balai chaque jour, s’occupe de la bouilloire qui permet d’avoir de l’eau bouillante pour  faire du thé par exemple. Comme nous le savions, nous avons  pris ce qu’il fallait pour faire les petits déjeuners et des nouilles instantanées.

De chaque coté du wagon, il y a un WC avec un lavabo où il y a aussi de l’eau chaude et de l’eau froide. Il n’y a pas de robinet. Il faut soulever dessous le goulot pour faire couler l’eau. C’est le meilleur système anti gaspillage !

Continuons la visite : les wagons les plus nombreux sont ceux avec des compartiments de 4 couchettes comme le notre. Il y a aussi des premières classes avec deux couchettes seulement par compartiment.  Les wagons troisièmes classes, eux n’ont pas de compartiment, ils sont tout ouvert et il y a en plus une rangée de couchettes superposées d’un coté du couloir. Tout le monde est ensemble. Au bout de chaque wagon, il y a 4 portes : une pour les toilettes, une pour sortir de la partie compartiments et aller dans l’entrée du wagon, une pour sortir du wagon et une pour passer dans le wagon suivant. C’est sans doute parce que l’hiver en Sibérie, il fait vraiment très très froid qu’il y a tant de portes, pour que la chaleur du wagon ne sorte pas. En tout cas, pour aller jusqu’au bout du train, c’est fatigant d’ouvrir toutes ces portes. Voilà, on est tout à l’arrière du train. Ha j’oubliais, le wagon restaurant où nous allons quelquefois.

En passant les montagnes de l’Oural, papa me dit que nous quittons l’Europe pour entrer en Asie. Le paysage ne change pas brusquement mais petit à petit.  Il y a plus de forêts, plus de maison en bois avec des toits très en pente. C’est pour toute la neige qu’il y a ici en hiver. Je vois que nous parcourons beaucoup de kilomètres car il faut changer sa montre d’heure. Comme nous allons vers l’Est, vers l’endroit où le soleil se lève, 7 h devient 8 heures puis 9 heures par exemple.

Dans notre compartiment, on s’occupe. Papa nous demande d’écrire chaque jour notre journal de bord, on  a acheté de petits jeux comme des puzzles. On joue aussi aux cartes sur les couchettes. On regarde les paysages qui défilent. Le soir papa nous laisse regarder quelques DVD que nous avons apportés, sur son ordinateur portable.

Le temps passe. Quelquefois le train s’arrête vers minuit quand il y encore un peu de nuit. Des employés vérifie régulièrement les essieux de chaque wagon et tapant dessus avec un marteau.

C’est après notre 4 ème nuit dans le train que nous arrivons un matin à Irkoutsk, la capitale de la Sibérie. Un monsieur qui accueille chez lui des touristes, nous emmène dans son appartement où nous prenons un énorme petit déjeuner. Le lendemain matin, nous quittons la ville pour aller en taxi brousse au lac Baïkal. C’est un des plus grand lac du monde il fait X km de long et x km de large en moyenne. Comme il est très profond, plus de x m,  c’est aussi la plus grande réserve d’eau douce de la planète.  Enfin comme il est entouré de forêts, qu’il y a très peu de gens qui habitent en Sibérie. Il n’y a pas de pollution et l’eau très propre est très transparente. On le voit très bien en faisant un petit tour en pédalo.

Avec Papa, je prends un hydroglisseur pour aller à un petit port plus loin sur le lac. Il fait bon comme en France mais l’eau du lac est très froide. J’ai quand même du mal à imaginer qu’en hiver  il fait -20° et que le lac est gelé.

Comme le lac est un endroit touristique, il y a un petit marché où nous pouvons acheter des souvenirs et du poisson fumé.

Notre maison, c’est un petit chalet de rondins au fond du jardin d’une dame qui nous prépare aussi chaque matin un énorme petit déjeuner.

Après quelques jours nous reprenons le train. C’est fois ci c’est le transmongolien. Il est parti.  De Moscou et nous le prenons en route pour aller jusqu’à Oulan Bator, la capitale de la Mongolie. Toutes les femmes qui travaillent dans le train sont mongoles. Notre compartiment est  occupé par des commerçants mongols qui déménagent pour nous laisser la place. Papa est content car il n’y a pas l’air conditionné et il peut filmer par les fenêtres qui s’ouvrent. Au début le train longe le lac Baïkal. Dans le guide que papa a acheté, ils expliquent qu’au début quand ils ont construit le transsibérien, les trains traversaient  le lac en bateau l’été et sur la glace sur laquelle on posait les voies l’hiver. Ensuite seulement ils ont construit la ligne qui fait le tour du lac par le sud, ce qui fait un grand détour. Plusieurs fois le train entre à l’intérieur des terres, traverse des forêts puis revient ensuite au bord du lac. Il y a toujours beaucoup d’animation dans les gares.

En Mongolie

Nous quittons bientôt définitivement le lac pour entrer dans les montagnes en république de Bouriatie qui fait partie de la Russie. Les maisons des villages sont toutes en bois. Parfois dans les gares, des hauts parleurs  passent des chants russes. Petit à petit au fur et à mesure que nous nous approchons de la Mongolie, les forêts sont moins nombreuses. Nous nous arrêtons enfin à la ville frontière. Bientôt on nous demande de remonter dans le train et de ne plus en sortir. Des douaniers passent prendre les passeports. Les premiers pour la sortie de la Russie, les deuxièmes pour l’entrée en Mongolie.

Nous nous endormons et nous réveillons pour arriver le lendemain matin à Oulan-Bator la capitale. Avant tous les mongols habitaient dans des yourtes, c’est le mot russe car ici on dit guer. Les seules constructions étaient les monastères bouddhistes. Quand les russes sont venus, ils ont construit une ville moderne avec des grands immeubles partout. Une française qui travaille ici est venue nous prendre et nous amener dans un appartement. Ensuite comme nous sommes arrivé le jour des grandes fêtes nationales du Naadam, elle nous emmène directement au stade où a lieu l’inauguration. C’est un grand défilé de tous les mongols en habits traditionnels d’autrefois. Papa m’explique qu’autrefois le grand chef Mongol Gengis Khan, ses enfants et leur armée de cavaliers redoutables avait conquis le plus grand empire qui ait jamais existé, de la mer face au Japon jusqu’en Europe.

Nous allons ensuite suivre les compétitions de tir à l’Arc.

Sous un chapiteau, des hommes font des concours de petits palets qu’ils tiquent avec leur doigt pour les envoyer taper d’autre petits objets. Ils chantent des drôles de chants sans prononcer de mots. Nous restons les regarder. Ceux qui ont gagné des concours ont un morceau de tissu avec des barrettes cousues. Le lendemain, les filles restent devant la télé dans l’appartement : pas grand-chose qui les intéressent en ce moment ! Papa et moi faisons de l’auto stop pour aller voir les courses d’enfants à cheval qui sont loin de la ville dans la campagne. C’est une dame avec son fils qui a mon age qui nous prend mais elle ne parle pas français. Elle nous emmène chez elle où son mari qui est géologue parle un peu anglais. Elle est professeur. Avec eux nous allons aux courses de chevaux. Les enfants ont entre 4 et 12 ans. Il y en a plusieurs centaines pour une course. Ils partent au galop jusqu’à un col tout au fond de la steppe très très loin à X km puis reviennent.

A Oulan Bator, nos amis nous emmène au grand monastère bouddhiste. Je fais tourner les moulins à prières: dedans il y a des prières inscrites sur du papier. Nous entrons ensuite dans la grande salle où il y a beaucoup de bougies et de statues de Bouddha. Au milieu de la pièce se dresse une statue de bouddha haute de 18  mètres.

Quelques jours plus tard, nos amis nous emmènent plusieurs jours pour visiter la Mongolie. Nous partons avec leur voiture. Le soir, ils s’arrêtent pour demander l’hospitalité et nous dormons tous dans une yourte. C’est Papa qui est toujours réveillé le premier.

Nous repartons et traversons d’immenses steppes monotones. Presque partout nous voyons des campements de yourtes, des chevaux, des moutons. Aux cols, il y a des monuments avec beaucoup de drapeaux à prières. Nos amis s’y arrêtent parfois pour faire une prière. Le midi on s’arrête à une yourte restaurant pour manger notre plat préféré : le beignet de mouton.

Au sud, le désert de Gobi n’est pas loin, c’est pourquoi nous croisons une fois des chameaux avec deux bosses pas comme au Sahara où ce sont des dromadaires qui n’ont qu’une seule bosse. L’après midi nous arrivons à Karakorum qui était la capitale de Gengis Khan et des autres grands chefs mongols. Nous logeons dans la yourte d’une famille. Ils ont trois enfants. Sur leur terrain, ils ont leur yourte et une maison en bois qu’ils construisent eux-mêmes. Le mari est menuisier et sa femme professeur. Je les aide à arroser le petit jardin potager qu’ils cultivent l’été, pendant que Sarah et Tarah font leur toilette dehors. La nourriture en Mongolie, c’est un peu spécial. ils font presque tout sécher. Dans les corbeilles, il y a différents biscuits très secs qu’ils font ici et des morceaux de fromage durs comme de la pierre. Ils nous donnent à boire du thé salé et les adultes ont une sorte de bière faite avec du lait de jument fermenté. Pour préparer le repas la mère casse la viande séchée au marteau avant de la faire bouillir pour faire une soupe.

Le lendemain, comme les filles préfèrent rester devant la télé dans la yourte, papa et moi allons monter à cheval. Il me donne des leçons. Les chevaux sont petits ici aussi je trouve que c’est plutôt facile. La selle est en bois avec une partie qui monte à l’avant et à l’arrière. J’apprends à diriger le cheval. Ici les enfants apprennent à monter à cheval en même temps qu’ils apprennent à marcher. Tous les mongols sont d’excellents cavaliers et le cheval permettait de voyager partout dans le pays qui est grand comme x fois la France, avant l’arrivée des voitures. Comme il y a très peu de routes de toute manière, il faut beaucoup de temps pour se déplacer ici !

Le soir, j’apprends à jouer aux osselets avec des vrais os, à la manière des mongols.

Les jours suivants, nous retournons aux chevaux. Ils ont aussi un grand troupeau de moutons et chèvres qui partent brouter l’herbe de la steppe. L’après midi j’irai à cheval avec le grand-père les chercher et les rassembler. Nous allons aussi deux fois à la rivière. La deuxième fois Sarah et Tarah nous suivent avec la voiture de nos amis mongols..

Nous visitons le grand monastère bouddhiste de karakorum. Il est immense contenant des salles avec des grandes statues de Bouddha. Partout c’est doré, très luxueux et très beau. Je fais résonner les gongs suspendus. Nous visitons aussi l’école du monastère où les moines récitent sans s’arrêter des prières.

Nous rentrons ensuite à Oulan Bator pour repartir en train vers le nord, jusqu’à une petite gare où un mongol vient nous chercher avec son vieux 4x4 russe pour nous emmener jusqu’à son campement. La piste est pourrie et à cheval c’était plus facile.

Le paysage est très joli : Des collines recouvertes d’herbes jusqu’à l’infini et des montagnes avec quelques forêts. C’est très calme. Dans ce campement, il y a aussi beaucoup de chevaux. Nous partons tous pour une grande promenade dans la steppe avec un guide mongol. Papa et moi avons des chevaux très nerveux et Sarah et Tarah des chevaux calmes. Au milieu de la promenade, nous nous reposons dans une yourte.

J’aime beaucoup mon cheval blanc, il est nerveux et il m’obeit. Le lendemain nous repartons pour une autre promenade dans une vallée où il y a des forêts.

Pékin et la grande muraille

Après quelques jours, nous repartons sur Oulan Bator par le train omnibus puis nous changeons pour prendre le train qui va en Chine.  La Mongolie du sud est très désertique. Sarah et Tarah disent qu’on y a tourné des épisodes de star wars.

Le plateau repas avec de la nourriture chinoise est le meilleur qu’on a eu.

Le wagon restaurant mongol est le plus beau de tout le voyage, tout en bois et en tapisseries.

Nous traversons le désert de Gobi. Je fais mon cahier de vacances.

Dernière ville mongole et nous continuons vers la Chine. 

Les douaniers chinois passent.

Encore un jour de train et nous voici dans la foule chinoise à la gare centrale de Pékin.

Dan est notre guide. .Il a été étudiant en France.  Il vient nous chercher à la gare pour nous emmener dans un appartement au centre ville. Un studio avec air conditionné, tout équipé.

Avec Dan nous visitons Pékin. Partout il y a des chantiers de construction, des immeubles tout neuf.

Le soir nous allons manger du canard laqué dans un restaurant traditionnel situé dans un vieux quartier qu’on appelle ici  hutong. Ces quartiers sont détruit pour être remplacé par des tours.

Durant cette semaine à Pékin, nous allons en profiter pour faire beaucoup de shopping surtout mes sœurs car tout est très bon marché si on sait bien marchander.

Le centre ville est très moderne. Il y a même des Mac Do.

Nous prenons aussi le métro pour nous déplacer.

Nous  visitons la cité interdite. C’était là que les empereurs vivaient et gouvernaient la chine jusqu’en 19         .

La cité interdite  est immense et il fait très chaud.

Il y a surtout beaucoup de groupes de touristes chinois qui visitent, très peu d’étrangers comme nous.

On dirait que les chinois n’ont jamais vu d’européens car ils n’arrêtent pas de nous demander de pouvoir nous prendre en photo. 

Un autre jour, nous partons à la grande muraille. Monter en haut ne sera pas trop fatiguant car il y a un petit télécabine.

La muraille continue jusqu’à l’horizon, toujours en haut de la montagne. Papa me dit qu’elle fait des centaines de long et a été construit pour arrêter les mongols  pour qu’ils ne viennent pas attaquer la Chine.

A l’époque où on l’a construit, il n’y avait aucune machine :  C’était un énorme travail que de construire ce mur au tout en haut des montagne.

Mes sœurs font les imbéciles en haut d’une tour mais moi, je ne suis pas rassuré.

Nous redescendons en bas en prenant une gigantesque tyrolienne. C’est super.

Le temps est venu de rentrer en France

Dans l’avion qui nous ramène, je  repense à tous les paysages que nous avons traversés, tous les gens que nous avons rencontrés, toutes les nourritures que nous avons mangées.

Je demande alors à mon papa : Où est ce qu’on ira l’année prochaine ?

 

PARIS PEKIN PRATIQUE

Au total 8 jours de train de Paris à Pékin